'The Boy Who Know Too Much' par Mika

Publié le par Julien

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L'originalité n'est pas forcément un bien, surtout lorsqu'on ne sait pas intelligemment l'utiliser. Tout peut très rapidement sombrer dans un profond ridicule. "The Boy Who Know Too Much" en est l'exemple le plus frappant. Mika reste dans cette optique depuis la parution de son horrible premier album "Life in Cartoon Motion" en 2007.

 

Une question te brûle intantannément les lèvres, ami lecteur: "Pourquoi s'acharner sur ce pauvre garçon aux chansons si mignonnes et entrainantes quand un Christophe Maé vend des millions de disques en ne variant jamais d'un pouce"? Je te réponds qu'il faut se rendre à l'évidence, que ce deuxième album est inutilement sautillant et guilleret, aux portes du ridicule et que Christophe Maé ne mérite ni de l'attention, ni un article de presse.

 

 


 

 

Dès "We are Golden", le premier single inévitable, on sait que ce sera un désastre, une litanie de rythmes éléctroniques répétitifs, monocordes et désespérement actuels. La majorité des chansons s'avèrent être d'affreux mélanges entre les Beatles et les grandes oeuvres qu'a laissé le mouvement glam, à savoir "The Rise and Fall of Ziggy Stardust", "Electric Warrior" et "Goodbye Yellow Brick Road". Oui mais voilà, n'est pas David Bowie, Marc Bolan ou Elton John qui veut.

 

Malgré un véritable désir de communiquer sa joie de vivre (comme dans l'horripilante "Rain") et ses expériences personnelles (avec le récent et navrant single "Elle me dit"), notre cher petit Mika reste bien plat. Pire, l'alum ne parvient à aucun moment à sortir la tête de l'eau et ce à cause d'un enchainement de chansons bêtes, naïves et creuses.

 

Que trouve-t-on alors d'intéressant dans ce disque? Trois chansons. Trois chansons (un peu moins stupides que le reste) qui ne parviennent malheureusement pas à sauver l'entreprise du naufrage. "Blame It on the Girls", "Touches You" et "By the Time" avec ses effets de voix murmurées auraient pu rendre l'ensemble distrayant ou, au mieux, passable. Mais le cartoon est de bien trop mauvaise facture pour espérer retenir l'attention, surtout au moment où arrive la trilogie "Toy Boy", "One Foot Boy" et "Lover Boy", une parodie ratée des Disneys chers à l'enfance de Mika, la pire partie de l'album.

 

 


 

 

"The Boy Who Know Too Much" est dans la même lignée que son prédécesseur et assure à son créateur une longévité aussi durable que celle d'Ilonna Mitrecey, la pauvreté artistique à son paroxysme. Se doit d'être oublié ou d'être utilisé comme frisbee pour son chien.

 

                                                                                                                                                                                                     Julien

Publié dans Musique

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